vendredi 25 décembre 2009


FV DV3

jeudi 24 décembre 2009

Les chiffres

Il a été assez difficile de calculer avec les informations fragmentaires mais c'est enfin fait. ( tableau et calcul Nathanael Tardif DV3 / Adrien Honnons DV5 )

























L'objectif du directeur est de réduire le nombre d'élèves dans l'école à 400, objectif réalisé aprés calcul.
Il est clair que c’est l’option communication qui a le plus à perdre de cette baisse d’effectif : environ 50 étudiants en moins, viens ensuite l'option Art avec une perte d'environ 17 élèves ( peut êtres plus l'option étant assez demandée en année 2 ).
A contrario, l'option design et objet , bénéficieraient d'une possibilité d'accroissement de leurs effectifs.

lundi 21 décembre 2009

La chaise musicale du 18/12/09

Première action organisée par la Fanfare de l'école des JPPJP : Le but du jeu est celui de la chaise musicale, être le dernier sur la dernière chaise, ce qui fait évidement référence aux personnes qui, si le programme du directeur est appliqué, seront virées dès cette année, et bien sur à la réduction de l'effectif global des étudiants de l'école.









photos: Tony Trichanh dv3

Les perles d'Otto

Otto:"Bah... 3 ans, il me semble que c'est bien, non? // c'est quand même pas mal 3 ans"

Élève : " Chaque années faut virer les 5 maillons faibles, c'est ça qui est proposé?"
Otto : " oui, oui... non, c'est pas les maillons faibles, il s'agit de se présenter dans les meilleures conditions pour ces 4 ou 5 ans."

Otto:"Il s'agit de problématiser des objets de discussion et des pratiques en considérant qu'ils ne sont pas captifs des options mais à partager dans une école, et moi je constate que les approches de certains moyens d'expression sont captifs d'un territoire optionnel."

Élève : "Je vois pas ce que ça donne dans la réalité [les plateformes]?" Otto: "ça c'est pas mon travail, c'est celui de l'équipe pédagogique"

Otto:"Je pense que, a terme, même l'année propédeutique va disparaître"

Élève : "Nous sommes dans une école d'arts décoratifs?"
Otto: " non, non, nous sommes dans une école d'art"
L'intitulé "art décoratif" subsiste historiquement, parce que personne n'a cru bon de le changer."


Otto:"La Com est hypertrophiée."

Otto: "je souhaite qu'on accueille moins d'étudiants en 3 éme année."

dimanche 20 décembre 2009

COMPTE RENDU DE LA REUNION DU 16/12/09 ENTRE LE DIRECTEUR ET TOUS LES DELEGUE ELEVE DE L’ECOLE.

Cette réunion a duré près de 2h30 et a été assez houleuse, les propos qui ont été tenus sont assez confus, il est donc difficile de faire un compte-rendu exact, tant les chantiers sont nombreux.


Ont été évoqués :

- Un rapprochement entre l’école supérieure d’art de Mulhouse et l’ESAD:
Pour l’instant on ne sait pas en quoi cela consistera, la fusion signifie que comme il n’est pas nécessaire de proposer deux fois le même atelier, certains ateliers fermeront soit ici, soit à Mulhouse. Ce projet est très vague pour l’instant, pour information Mulhouse se trouve à 115 Km de Strasbourg, ce qui représente au minimum 40 minutes de train, et une quinzaine d’euros aller simple.

- De nombreux changements sont à prévoir pour que l’école puisse prétendre à la norme licence master, donc au système universitaire.

- L’école deviendra plus « indépendante » ce qui entraînera certains changements quant à son financement, celle-ci devra trouver des financements d'entreprises privées qui feraient office de mécène.

- Refonte de la 1e et de la 2e année :
La première année ressemblerait à la deuxième année de maintenant, l’étudiant devra choisir son option définitive dès la deuxième année. Le directeur a précisé que si l’étudiant ne se plaisait pas dans son option il y aurait possibilité de changer. La mesure de tels changements reste à définir.

- À la suite de la 3e année, une sélection drastique s'opérerait, surtout en communication, où l'on passerait d’une vingtaine d’étudiants par classe (aujourd’hui nous sommes 20 en illustration, 18 en communication graphique et 13 en didactique) à 7 à 10 étudiants par classe en 4e et 5e année.
Cela serait pour encourager la "mobilité", et pour que les étudiants virés partent dans "des écoles où la pédagogie leur sera plus adaptée". Paradoxalement le directeur souligne la richesse de recevoir des érasmus. Si les élèves qui s’en vont sont remplacés par des érasmus, le nombre d’élèves ne se réduit pas, on est donc en droit de s’interroger, les élèves dont on encourage le départ, sont-ils, je cite « réorientés » ou simplement virés ?

- Réduire de nombre d’étudiants de l'école de 470 à 400 étudiants, dont une soixantaine pour l’option communication. Cela servirait à "rééquilibrer les options" et "faire en sorte de fournir plus de moyens aux étudiants restants". L’option communication serait d'après Otto Teichert une option "hypertrophique".

Dispositions pour y arriver:

-Sachant qu'une majorité d’étudiants se présentent au concours dans l'optique de faire communication, il y aurait une modification du concours d'entrée sur le modèle des arts déco Paris , un dossier plastique sur un sujet sera demandé au postulant. Le but étant de prendre moins de personnes voulant faire de la communication.

-Une réduction du nombre d’élèves arrivant en équivalence. Peut-être même l’arrêt total des équivalences.

- Affirmation du statut d'école d'art de l'ESAD,
Question: “ la pédagogie n’est elle pas différence entre les Art déco et les beaux-arts? “
Réponse: " Art décoratif et beaux Art sont identiques en tout point dans les papiers”, les arts déco n'ont donc pas de particularité dans la pédagogie.
L’école des arts décoratifs pourrait être renommé « école des beaux arts de Strasbourg ».

-Pour l'option Art, suppression des groupes comme ils existent maintenant, en un seul groupe.

- Création de postes à plus d'heure pour les profs avec conséquence de réduire le nombre de prof surtout en communication. Tous les professeurs qui ont le statut de vacataires (et ils sont nombreux), dans toutes les sections confondues, sont concernés.

-Création de "Plateformes", rassemblant les ateliers techniques de l'école, ainsi que des cours théoriques chapeautés par des profs de type "projet", dans le but de ”mutualiser” les moyens et encourager la tranversalité. Il y aurait 4 plateformes et cela concernerait tous les élèves depuis l’année 2.
Aucune création de poste pour y arriver, des profs faisant actuellement d’autres cours dans l’école y seront affectés.

- Bien que le ratio prof/élèves a été demandé à plusieurs reprises, aucune réponse ne nous a été donné.

vendredi 18 décembre 2009

Présentation

Nous (les étudiants) nous sommes réunis aujourd'hui, pour exprimer notre désaccord à l'actuelle politique de l'école et de la direction qui nous est imposée.

Il ne faudrait pas que l'on nous croit opposés à tout changements, nous faisons simplement remarquer que le remède proposé (aux problèmes existants dans cette école) est pire que la maladie.
Remède, qui, s’il était pratiqué ferait perdre à l'école tout ce qui lui a donné sa force et lui donne encore. L'école des Arts Décoratifs de Strasbourg fonctionne grâce à une alchimie subtile entre Art et Art appliqués, technique et pédagogie, et elle réussit aussi parce que le nombre d’étudiants si différents favorise l’émulation et les échanges, en un mot créé des ponts.

Nous affirmons notre attachement au nom, à la pédagogie et à l’esprit de cette école, nous sommes certes éloignés des Arts décoratifs de Paris dans le fonctionnement, mais nous le sommes aussi tout autant des autres écoles d’Art, la pédagogie de l'ESAD n’est pas que du papier.
Nous ne comprenons pas comment, en réduisant le nombre d’étudiants, de profs dans toutes les options, et en supprimant en partie les équivalences, l’école pourrait créer plus de diversité, d’émulation, de mobilité et de meilleurs travaux.
De plus nous dénonçons le manque de clarté autour des différentes réformes. Nous avons été tenus à l’écart d’une décision, qui pourtant commencera à se concrétiser dans 6 mois et concerne chaque élève de l’école.

Il faudrait que nous puissions trouver un terrain d'entente entre tous les étudiants quelque soit leur option, cette politique nous touche tous, et touche aux fondamentaux de l'école des Arts décoratifs de Strasbourg.

Nous invitons tous les étudiants à se mobiliser par le biais de ce blog et à nous faire connaître leurs avis et leurs propositions pour la suite de ce mouvement.

Clara Markman (3e année illustration) & Nathanaël Tardif (3e année didactique) & Adrien Honnons (5e année didactique)